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Les autorités marocaines extrêmement attentives à neutraliser les ex-détenus radicalisés

Photo du rédacteur: Jean-Luc VautraversJean-Luc Vautravers

Dernière mise à jour : 7 janv. 2022


Le siège du Bureau central d'investigation judiciaire (BCIJ) à Salé

Le Bureau central d'investigation judiciaire (BCIJ) a montré à d'innombrables reprises son efficacité pour lutter contre les risques de terrorisme dans le Royaume. C'est ainsi qu'à quelques jours du mois de Ramadan, elle vient d'arrêter quatre individus liés à Daech.

Parmi eux figure un ancien détenu précédemment convaincu de faits de terrorisme, d'où le projecteur porté sur la réinsertion des ex-détenus radicalisés, auxquels les autorités marocaines vouent une extrême attention.


Les quatre individus arrêtés préparaient des attentats visant "plusieurs sites sensibles". Ils s’activaient dans les villes de Fès, Casablanca, Kénitra et Midar (Province de Driouch, Rif). Agés de 20 à 27 ans, ils entrenaient des contacts suivis avec leurs «frères armés» de la scène syro-irakienne. Ils entendaient bénéficier de leur expérience en matière de fabrication d’explosifs et d’engins mortels. Ils faisaient aussi du prosélytisme auprès de leurs connaissances, les incitant à procéder à des attaques terroristes.


De nombreux appareils électroniques, des uniformes militaires et des livres de propagande ont été saisis.


Risques de récidive


Le Maroc ne rigole pas avec les suspects arrêtés pour faits de terrorisme et se montre plus sévère que nombre de pays non musulmans. Les peines encourues vont jusqu'à une dizaine d'années d'emprisonnement.


En revanche, le Royaume n'a pas trouvé de solution miracle s'agissant de la réintégration de ces « profils à risques » dans la société marocaine, ainsi que le montre l'arrestation de l'ex-terroriste figurant parmi les quatre individus qui viennent d'être arrêtés.


Il est bien connu que la proximité de terroristes et de détenus de droit commun peut aboutir à convaincre ces derniers d'épouser la cause d'une de ces organisations violentes, et que les terroristes ayant purgé leur peine sont amenés à récidiver.


D'où la volonté des autorités marocaines de neutraliser les ex-détenus radicalisés, en assurant une surveillance accrue de ces personnes dès leur sortie de prison.


Cette stratégie s'est révélée efficace. En 2016, une cellule entièrement composée d'anciens détenus, arrêtés pour des actes terroristes, avait été démantelée.

Le BCIJ est efficace. Il vient encore d'arrêter quatre individus liés à Daech. Photo DR-bladi.net

"Fausse repentance"


Les ex-combattants marocains de retour au Royaume représentent un autre danger potentiel pour la sécurité nationale. Abdelhak Khiame, patron du BCIJ, souligne que ces individus font l'objet d'une surveillance serrée.


Les autorités marocaines sont parfaitement conscientes que, sous couvert d'une "fausse repentance", ces criminels risquent de mener de nouvelles actions au Maroc.


Les mesures mises en place se révèlent efficaces, puisque le Maroc n'a plus connu d'attentat terroriste depuis celui de 2011 à Marrakech.

Même si le risque zéro n'existe pas.

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