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Photo du rédacteurJean-Luc Vautravers

Le jardin andalou : un langage universel


Après avoir fait halte dans plusieurs villes espagnoles, dont Cordoue, où elle fut inaugurée, ainsi qu'à Alep (Syrie) et, l'an dernier, à Meknès, une exposition itinérante sur "Le jardin andalou" se tient actuellement à Rabat, sous le patronage du roi du Maroc, Mohammed VI. Elle met en valeur la civilisation andalouse, qui représente une brillante période de l'histoire du Maroc et de l'Espagne. Je m'y intéresse évidemment, vu mon intention de planter un grand jardin, au fil des années.


L'exposition a été imaginée avec la collaboration de la Fondation cultura islamica (Funci), créée sous l'égide du ministère espagnol de la culture et présidée par l'islamologue marocain Cherif Abderrahman Jah. Son objectif principal est "d'offrir une vision équilibrée et objective de l'islam, capable de sensibiliser au rôle positif qu'il a joué dans l'histoire des sociétés".

Les organisateurs voient le jardin andalou comme un lieu de paix, de rencontre et de spiritualité, un espace qui rapproche les différentes cultures, dans un langage universel et serait même une clé "pour un futur environnemental plus humain et équilibré".


Ils présentent le verger hispano-musulman comme un cadre de loisir, de réflexion et de créativité, où de nombreuses espèces botaniques, inconnues jusqu'alors, se sont acclimatées. Cela me plaît et se situe bien dans le contexte de mes convictions.


Basée sur un travail de recherche scientifique, l'exposition distingue les différentes types de jardins arabo-andalous : le jardin scientifique, le jardin poétique, le jardin mystique et le jardin verger. Elle met aussi en exergue l'importance de l'eau dans le jardin andalou, aussi bien s'agissant des bassins et des fontaines que des diverses techniques d'arrosage. Cette exposition itinérante est annoncée aussi à Tétouan, Rabat, Essaouira, El Jadida, Marrakech et Tanger.


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