Un an après la vente du mobilier de la Mamounia au printemps 2009, l'étude dirigée par Claude Aguttes (Neuilly et Lyon) a repris le chemin du Maroc, pour organiser cette fois la vente du mobilier de la Villa Victoria (ci-dessus), le dimanche 25 juillet à Tanger.
Située sur les hauteurs, dans le quartier résidentiel de la Vieille Montagne, cette villa entourée d’un jardin luxuriant comprenait du mobilier Napoléon III, de la tapisserie du XVIIe ou encore un miroir en bois doré du XVIIIe, avec des touches marocaines. Agrandie à plusieurs reprises au cours de la première moitié du siècle passé, elle dégage un charme rétro.
L'entier du mobilier de la maison a été dispersé lors de la vente aux enchères de l'étude Aguttes, qui s'est déroulée au Consulat de France (ci-dessus). La villa, elle, reste à vendre auprès de l'agence Emile Garcin. Voir aussi Yves Saint-Laurent avait aussi une villa à Tanger. Elle est en vente.
Espérons que l'étude Aguttes se montrera moins cavalière avec les enchérisseurs de Tanger et les objets dont ils se sont rendus propriétaires qu'avec moi, les belles promesses de Claude Aguttes ne valant pas grand chose, du moins dans mon cas.
Briser des verres de cristal ?
Ledit commissaire-priseur avait en effet reconnu l'erreur commise à mon détriment le 24 mai 2009, alors que j'avais remporté un beau service de table de 99 pièces aux armes de la Mamounia. Il m'avait promis une compensation sous la forme du même service, dont il restait selon lui des pièces en suffisance, qu'il récupérerait lors de la seconde vente aux enchères qu'il organisait. Mais je n'ai jamais vu le début de la première frise d'une seule assiette... Super, belle conscience professionnelle !
Et pourtant, ce n'est pas faute d'efforts de ma part. Faut-il dès lors briser virtuellement la garniture des verres en cristal de la même enchère sur le crâne dégarni dudit commissaire ?
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